mercredi 2 octobre 2019

Dimanche 17 novembre 2019 à 17h30 : concert lyrique


Concert lyrique :

Verdi, Mozart, Donizetti, Wagner, Berlioz...

«chant de l'amour généreux »
 
par Frédéric Mazion baryton basse, Claire d'Angon
soprano et Éric Pachet piano.








Claire d’ANGON, soprano / Frédéric MAZION, baryton-basse / Eric PACHET au piano.


Certaines « amours » sont égoïstes : celles du mythique séducteur Don Juan par exemple, qui délaisse ses « conquêtes » féminines aussitôt après avoir assouvi à leurs dépens ses pulsions éphémères (quand il ne va pas jusqu’à les violer!…). Ce ne sont pas ces amours-là qui nous intéresseront en ce concert, qui se propose d’être tout au contraire une célébration musicale du seul véritable amour : généreux, passionné, total don de soi à l’être aimé... Et pour qu’en ce concert cet amour « vrai » soit dignement illustré, quoi de mieux que d’y convoquer les grands parmi les grands de l’art lyrique, chantres privilégiés, par l’élévation de leur inspiration, de cette générosité amoureuse pouvant aller jusqu’aux plus nobles sacrifices, parfois même celui de la vie?
On peut voir à très juste titre en Mozart le plus grand metteur en scène… et en musique du coeur féminin, qu’il magnifie en des figures aussi exemplaires en générosité amoureuse que Pamina dans la « Flûte enchantée » ou la Comtesse des « Noces ». Dans « Tannhäuser », Wagner oppose l’amour généreux de la sainte Elisabeth de Thuringe au désir charnel qui pousse son bien-aimé dans les bras de Vénus. Et quand il s’agit d’exalter la folle passion amoureuse se heurtant dans les nobles coeurs aux impératifs du devoir, rien n’est plus en mesure de le faire que le chant des Italiens… même lorsqu’ils l’exhalent dans une autre langue : avec la « Fille du régiment » et avec « Don Carlos », Donizetti et Verdi ont respectivement signé deux des plus grands opéras français du siècle romantique, nous y faisant entendre en langue française des lamentations non moins poignantes que cet autre moment si bouleversant où, en italien cette fois, une « Traviata » déjà condamnée par une maladie sans espoir de guérison consent par amour et par devoir à sacrifier l’unique espoir de bonheur personnel qui lui reste en ce monde…
Hors de la scène lyrique, la mélodie, genre musical qui se propose de magnifier les vers des plus grands poètes, a bien sûr célébré elle aussi l’amour généreux, dans un contexte généralement beaucoup moins dramatique mais en des tableaux musicaux non moins grandioses, voire aussi puissamment inspirés que, par exemple, ceux de Berlioz ou Liszt… En définitive, cette conception de l’amour « idéal » que célèbrent musiciens et poètes relève-t-elle des illusions d’un Don Quichotte, ou bien est-elle la conscience d’une réalité plus profonde que celle des simples apparences concrètes ?


 
Salle Délice Musical

Au 19 rue Estelle 13001 Marseille.


 Réservation : 06.14.31.59.55

Tarif : 15 euros, réduit 10 euros
Gratuit pour les moins de 15 ans, covoiturage possible au 06.14.31.59.55

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